La Nouvelle-Zélande va interdire aux étrangers d’acheter une propriété

La Nouvelle-Zélande s’apprête à interdire aux étrangers non-résidents d’acquérir un bien immobilier. Le gouvernement de la travailliste Jacinda Arden, récemment investie au poste de Première ministre de Nouvelle-Zélande, tente d’améliorer parallèlement l’accès à la propriété résidentielle.« Notre objectif est de bannir les acheteurs étrangers du marché immobilier existant », a-t-elle déclaré, soulignant que cette interdiction ne s’appliquerait qu’aux non-résidents.Arden dirigera le pays au sein d’une coalition avec les Verts et le parti New Zealand First (NZF).« Nous disposons d’un accord au sujet de l’interdiction de l’achat de propriétés existantes par des acquéreurs étrangers ».

Crise de l’accès au logement

La Nouvelle-Zélande est confrontée à une crise de l’abordabilité du logement suite aux taux d’intérêt bas, à l’offre limitée et à une immigration nette élevée qui a font grimper les prix.Selon une estimation d’ANZ Bank, la pénurie de logements en Nouvelle-Zélande est de 60.000 unités, augmentant de 40 logements par jour.Auparavant, les investisseurs américains étaient considérés comme les responsables de la hausse des prix de l’immobilier néo-zélandais. Cependant, les acheteurs chinois leur ont ravi ce titre.« La Nouvelle-Zélande n’est plus à vendre comme elle l’a été auparavant » a déclaré Winston Peters, le leader populiste du NZF.Les prix de l’immobilier sont en plein essor en Nouvelle-Zélande.  Selon le Real Institute of New Zealand (REINZ), dans la plus grande ville du pays, Auckland, le prix médian d’un logement était de 845.000 dollars néo-zélandais en septembre, soit plus du double qu’en 2008 (582.000 dollars).Enfin, dans la capitale Wellington, on a constaté une hausse de 10,6 % du prix médian du logement. L’enquête du REINZ se base le prix de vente réel.

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