L’ascension des populistes européens

Dans plusieurs pays européens, on assiste à une montée en puissance des partis populistes :

les opinions favorables pour le parti eurosceptique Alternative für Deutschland (AfD) se sont montées à 10% dans les sondages pour la première fois (dont 17% chez les hommes et seulement 2% chez les femmes); ce parti est donc devenu le troisième parti du pays.

En outre, un autre sondage montre que pour la première fois, une majorité d’Allemands ne soutient pas une sortie de la Grèce de la zone euro (« Grexit »).

Grexit-poll in Germany

  • En Suède

Le parti d’extrême droite Sverigedemokraterna (Démocrates suédois), dirigé par Jimmie Aakesson (notre photo), est en tête dans les sondages.
Sur ce graphique, on voit comment ce parti a privé le parti des Sociaux Démocrates de la moitié de son soutien depuis 1988, alors que celui-ci dominait jusqu’alors la scène politique du pays.

SwedishPolls

 

Deux sondages montrent que le parti PVV du populiste Geert Wilders est en tête avec 28% et 20% des intentions de vote. Au cours de ce vice-Premier ministre, Lodewijk Asscher a estimé qu’il n’y avait aucune raison de s’inquiéter, rappelant que Wilders avait déjà obtenu des scores élevés dans les sondages, mais qu’il avait perdu les élections à 3 reprises.

En Grèce, un sondage réalisé par Kapa a montré que le parti conservateur Nea Dimokratia était en train de rebondir, sous l’impulsion de son nouveau dirigeant, Kyriakos Mitsotakis. Ce parti est en tête des sondages, avec 31% d’opinions favorables, contre 29% pour le parti d’extrême gauche au pouvoir, Syriza.

  • En Pologne

Malgré des réformes controversées dans le domaine de la justice, mais aussi des médias, le parti Droit et Justice PiS, qui a pris le pouvoir au mois de novembre de l’année dernière, a conservé la confiance des citoyens. L’institut de sondages TNS Polska le crédite d’un soutien de 42%. C’est plus du double du score de son premier concurrent, et 26% de plus que ce qu’a obtenu Plateforme Civique (PO), le parti du président du Conseil de l’Europe, Donald Tusk.