La Russie derrière le hack des Jeux Olympiques de Peyongchang

L’ouverture des Jeux Olympiques de Peyongchang a été perturbé le 9 février par une cyberattaque dont les répercussions se sont senties jusque chez les spectateurs. Selon le Washington Post, l’auteur serait la Russie. Cette dernière aurait tenté de faire croire que le coupable était la Corée du Nord.

Plusieurs centaines d’ordinateurs utilisés par les autorités lors des Jeux olympiques d’hiver de 2018 en Corée du Sud ont été piratés selon les services secrets américains cités par le journal américain Washington Post. Ces derniers pensent que les Russes ont perpétré ces attaques afin de faire croire qu’elles étaient l’oeuvre de la Corée du Nord.

Lors de la cérémonie d’ouverture du 9 février, à Peyongchang, de nombreux médias et institutions ont connu des coupures d’Internet et des problèmes de diffusion. Le site web des Jeux olympiques était plusieurs fois indisponible et certains participants ont été incapables d’imprimer leurs billets.

Faux pavillon

Les hackers ont perpétré une attaque de type « false-flag », ou attaque sous faux pavillon.Les pirates ont laissé de fausses traces pour faire croire qu’un autre pays était derrière l’attaque, en l’occurrence la Corée du Nord.

Le Toronto Star pense que les Russes auraient perpétré cette attaque pour se venger de la décision du Comité International Olympique de renvoyer l’équipe russe des Jeux d’hiver. À cause d’une accusation de dopage, aucun représentant de la Fédération olympique russe n’a été autorisé à participer cette année. Certains athlètes ont été autorisés à concourir en tant que « Athlètes olympiques de Russie » mais ils n’ont pas été autorisé à arborer le drapeau russe sur leurs uniformes. 

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