Trois familles belges figurent parmi les sept familles les plus riches du monde

Les trois familles belges Van Damme, De Spoelberch et De Mevius se classent comme la septième famille la plus riche du monde. Leur valeur nette est estimée à 52,9 milliards de dollars (47 milliards d’euros). Leur entreprise remonte au 14ème siècle et est devenue en 2004 le plus grand groupe de bière du monde. Interbrew – née en 1987 du mariage des brasseries Artois et Piedboeuf – a ensuite fusionné avec la firme  brésilienne AmBev. Plus tard, la brasserie américaine Anheuser-Busch a été ajoutée à l’actuel leader mondial du marché, AB InBev.

L’agence de presse américaine Bloomberg publie son classement annuel des 25 familles les plus riches du monde. Les chiffres sont souvent vertigineux. Par exemple, la famille Walton, qui a fondé la chaîne de supermarchés Walmart, a gagné plus de 70 000 dollars par minute l’an dernier, soit 4 millions de dollars par heure ou 100 millions de dollars par jour. De l’autre côté de ces extrêmes, le « Walmart associate », c’est à dire l’employé de la société, gagne 11 $ de l’heure.

Le top 3 n’est composé que de familles américaines, car outre les Walton, la famille Mars occupe la deuxième place. Autrefois fabricant de bonbons, elle réalise désormais plus de la moitié de son chiffre d’affaires grâce à la vente de produits de soins pour animaux.

Les célèbres frères Koch figurent en 3e position. Parmi les quatre héritiers de l’empire pétrolier du père Fred Koch, seuls deux sont restés dans l’entreprise après une dispute familiale au début des années 1980 : Charles et David Koch. Koch Industries exerce ses activités dans divers secteurs, notamment le secteur pétrolier, l’industrie chimique, le commerce et les investissements. Ils sont surtout connus aux États-Unis pour leur rôle dans le financement d’un programme politique conservateur. Leur intervention s’exerce par l’intermédiaire de toutes sortes d’organisations caritatives et de groupes de réflexion (American Enterprise Institute et Cato Institute).

Le capitalisme n’a-t-il pas besoin d’être réparé ?

Les calculs de Bloomberg montrent que les 25 familles les plus riches du monde possèdent aujourd’hui 1 400 milliards de dollars (1 250 milliards d’euros). C’est 24 % de plus qu’il y a un an. Mais même dans ces milieux exclusifs, certains commencent à se demander si le capitalisme a besoin d’être réparé. « Si nous ne faisons rien, qu’arrivera-t-il à un pays qui se désagrège progressivement ? », Se demande par exemple Liesel Pritzker Simmons. « Ce n’est pas l’Amérique dans laquelle nous voulons vivre. » Sa famille est propriétaire du groupe hôtelier Hyatt et se classe au 17e rang de la liste.

Avec 18 autres milliardaires, Pritzker Simmons a récemment signé une lettre demandant aux candidats à la présidence d’introduire un impôt sur la fortuneCelui-ci devrait contribuer à lutter contre les inégalités de revenus dans le pays. Il devrait également permettre de collecter des ressources financières pour lutter contre le changement climatique.

Les trois familles belges susmentionnées ne sont bien sûr pas les seules Européennes de la liste. Elles sont précédées de la famille française Wertheimer (propriétaire de la maison de couture Chanel) à la 5e place, et de la famille Hermès (maison de couture Hermès), classée 6e. Les autres familles européennes connues figurant sur la liste sont les familles Boehringer et Von Baumbach (Allemagne, pharmacie) en 8e position, Quandt (Allemagne, BMW) à la 16e, Mulliez (France, Auchan) à la l17e, Albrecht (Allemagne, ALDI) à la 20e, Hoffman Oeri (Suisse, Roche) à la 24e et Ferrero (Italie, Ferrero) à la 25e.

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