Des agressions sexuelles en masse le soir du Nouvel An à Cologne… Mais que font les médias? Où est l’indignation?

La police de la ville allemande de Cologne recherche activement un groupe d’un millier d’hommes d’apparence “arabe ou nord-africaine”, selon les témoignages, visiblement alcoolisés, qui ont agressé parfois sexuellement plus de 80 femmes au cours de la soirée du Nouvel An.

Les faits sont similaires à ceux des incidents qui ont régulièrement été signalés sur la place Tahrir du Caire pendant le printemps arabe, au cours desquels des femmes se retrouvaient entourées par des dizaines d’hommes, qui déchiraient leurs vêtements, et se livraient à des attouchements sur elles, et dans certains cas, à des viols. A Cologne, l’une de ces femmes aurait été violée. En outre, les agresseurs auraient insulté leurs victimes, et parfois, arraché leurs sacs à main pour voler leurs effets personnels.

Le responsable de la police de la ville, Wolfgang Albers, qualifie ces attaques de “crimes d’une dimension totalement nouvelle”.

Près de 90 plaintes auraient déjà été déposées. La maire de Cologne, Henriette Reker (notre photo), a convoqué aujourd’hui le conseil municipal et la police pour une réunion de crise. “On ne doit pas admettre que les visiteurs qui se rendent à Cologne vivent dans la peur d’être attaqués”, a-t-elle dit. Des incidents similaires auraient été signalés à Hambourg et Stuttgart.

Selon Die Welt, 5 de ces agresseurs auraient été identifiés et seraient déjà connus des services de police, et certains autres seraient des réfugiés d’origine nord-africaine arrivés dans le pays il y a près de deux ans. Mais un enquêteur a précisé qu’ils n’avaient rien à voir avec les réfugiés en provenance de zones de guerre, qui sont arrivés en Allemagne au cours des derniers mois. 

Pourquoi aura-t-il fallu pas moins de 5 jours pour que les médias s’emparent de cet incident?  se demande Dilan Yesilgoz sur le site de la NRC Handelsblad:

“Au milieu de l’Europe, une agression de masse se produit, et seulement cinq jours plus tard, cinq jours plus tard, les médias dominants – en ligne – commencent à le rapporter de façon clairsemée. (…). “Sérieusement? Une agression de masse dans trois grandes villes européennes, et elle ne figure toujours pas en première page des journaux d’actualité? Tandis que j’écris cet article, la BBC, par exemple, n’en parle toujours pas. Bon sang, bonnes gens! Où est l’indignation? Où est l’indignation? Qu’est ce qui ne va pas chez nous?”