Les articles sur les talons de Melania Trump sont bien plus révélateurs des médias que de la First Lady

Les chaussures de la First Lady américaine, Melania Trump, ont beaucoup préoccupé la presse mondiale cette semaine. Melania Trump a été photographiée portant une paire de stilettos alors qu’elle accompagnait son mari au Texas dans la zone sinistrée par l’ouragan Harvey, ce qui a fait les gorges chaudes des médias internationaux. « Quelle est la valeur informative d’une telle stupidité ? », se demande David Weisberg dans The Hill :

« Les journalistes et les institutions journalistiques sont supposés servir les intérêts des gens qui consomment leurs histoires. Les journalistes ne prêtent pas serment, mais leurs lecteurs s’attendent à ce qu’ils fassent appel à leur capacité de jugement pour choisir les histoires qu’ils écrivent, et le contenu qu’ils y ajoutent.Les éditoriaux et les pages d’opinion, comme nous le savons tous, sont d’une autre espèce. Les histoires d’actualité, cependant, sont supposées refléter ce qu’un journaliste compétent et (oserai-je le dire ?) professionnel a appris à propos d’un problème important de la journée.Il y a eu plusieurs histoires dans le New York Times et le Washington Post qui se sont concentrées sur des aspects importants d’Harvey, comme d’autres sujets majeurs de l’actualité. Toutes les informations que ces publications éditent ne sont pas des « actualités stupides ». Mais certaines histoires ne sont rien de plus que ça.

Parfois, des détails sont révélateurs. Les articles à propos des talons aiguilles de Melania Trump, publiés au milieu d’un événement catastrophique de proportions presque inimaginables, sont bien plus révélateurs des médias qu’ils ne le sont de Mme Trump, ou de l’administration Trump. Ils révèlent avec une clarté stupéfiante que certaines institutions journalistiques veulent à tout prix nuire à l’actuel gouvernement de toutes les manières possibles.

Et elles révèlent, de plus, que ces institutions ont abandonné la pratique du journalisme en tant que profession ; pour elles, le journalisme n’est qu’un petit job. Elles ne s’engagent plus à offrir des histoires de haute qualité à leurs lecteurs, parce que c’est ce que leurs lecteurs veulent, et qu’ils méritent.

Au lieu de cela, elles sont engagées à publier n’importe quoi dont elles pensent que cela pourra nuire au président et à son administration, simplement parce qu’elles n’aiment pas ce président ».

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